L' automne arrive à grand pas , les feuilles des arbres jaunissent et les oies du Canada migrent par milliers vers les régions plus chaudes des Etats-Unis.
http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=F1ARTF0003316
Les moissons arrivent à leur terme , il ne reste plus que le lin oléagineux et le sarrazin ( blé noir) . Les rendements sont généralement bons cette année.
La différence avec les chantiers de moissons en France , est que les céréales sont fauchées avant , permettant ainsi un séchage plus rapide des grains. La moissonneuse est donc équipée d'un pick up , le débit du chantier est de 3 à 4 ha/heure.
Dans notre village , il n'y a pratiquement que des céréales classiques , mais à 10 km, c'est un secteur de plaines avec des terres plus chaudes d'alluvions et là on trouve beaucoup plus de maïs , de soja , des cultures spécialisées ( lentilles, pois ) et surtout de grandes surfaces de pommes de terre munies d'irrigations et de traitements par avion , certains producteurs ont plus de 1 000 ha ! La récolte est commencée, on travaille quelquefois fois jour et nuit car le gel peut arriver début octobre . Le plus difficile est de trouver de la main d'oeuvre , bon nombre de retraités participent à ce chantier .
Le blé d'hiver qui représente seulement 10% des assolements dans toutes les fermes a été semé avant le 15 septembre, il doit prendre de la force avant l'hiver et ensuite, seule la neige le protègera des -30° .
Chez Durand Seed , c'est un voisin qui a effectué le travail car il faut un semoir à semis direct afin de conserver les chaumes qui font adhérer la neige . (débit du chantier 10ha / heure ).
J'ai donc repris mon travail de déchaumage avec mon bulldozer au rythme de 10 ha / heure et 5 litres de fuel / ha .
AIR SEEDER (semoir à blé) au travail